samedi 11 octobre 2008

Musiques du 08-10-08

Pièce - Artiste - Album

Temporary people - Joseph Arthur and the Lonely Astronauts - Temporary people
Flowers on the stones - Mark Bérubé and the Patriotic Few - What the boat gave the river
The venom in me - Mon Electric Bijou - Backstabber blues
Microcastle
- Deerhunter - Microcastle
I can't see a thing in here - Boduf Songs - How shadows chase the balance
Just cuz - Prairie Cat - Summer's done
This is how you become a dinosaur - Half Baked - Sings the century of foam for your pleasure
Tibia Sauvignon - Meta Gruau - Tibia Sauvignon EP
Time heals nothing - Grave Maker - Bury me at sea
Summer eyes - Krista Muir - Accidental Railway
Commencer à vivre - Martin Tamar - Démo
Une journée sans portable - Gilles Vigneault - Arriver chez soi
The turntable forest - Insideamind - Scattertopia
Antimetabole - Coin Gutter - Pigeonless
Mess Call - Pigeon Funk - The Largest Bird in the History of The Planet... Ever!
Klara - Olöf Arnalds - Made in Iceland
Kaba.Pm - Lubo & Kaba Horo - Contrabandia
The Devil Took the Spape of a Dog - Fall Horsie - Devil(e)Durge
The Night Everything Changed - Dreamsploitation - The Soft Focus Sound of Today

dimanche 5 octobre 2008

Ce qui a retenu notre attention cette semaine



Lubo & Kaba Horo - Contrabanda -ENJA Records/Justin Time

Lubo Alexandrov et son band Kaba Horo avaient tout un défi à relever en lançant leur dernier opus, Contrabandia, alors que leur leur premier essai leur avait valu en 2006 un JUNO dans la catégorie meilleur album musique du monde au Canada. Et bien, je vous assure que leur recette gypsy funk balkanique réussit encore à captiver, à émouvoir et à faire danser. Au fil des rythmes précis de leurs douze chansons, l’auditeur évolue dans un monde festif dans lequel une histoire est racontée, parfois en turque, parfois en bulgare, mais plus souvent qu’autrement, à travers le talent musical d’une bande qui réussit, en travaillant des sonorités traditionnelles, à offrir une musique à la fois moderne et unique qui saura vous charmer. (Sara Dendane)


Boduf Songs – How Shadows Chase the Balance - Kranky

Cette troisième galette de l'Anglais Mat Sweet et première sortie sur l'illustre label Kranky, est tout à fait de circonstance : automnal. Les harmonies sombres et simples peuvent rappeler le folk, mais quelque chose de plus ce cache derrière tout ça. Voilà donc les subtils accents nordiques, semblable à la musique traditionnelle des contrées scandinaves. Des comparaisons à des groupes tels Agalloch et Ulver sont évidentes, mais l'ensemble est résolument plus épuré. (Vincent Lefebvre)



Mark Bérubé and the patriotic few - What the boat gave the river - Redux/Kbm Records

Mark Bérubé nous revient avec un 4e album mature et bien balancé. Entouré de nouveaux musiciens qu'il appelle 'the patriotic few', Bérubé nous offre un opus où sa voix haute et chaude et le piano sont les principaux instruments. Produit par Dave A. Sturton (Jean Leloup, Anik Jean) What the boat gave the river semble être un album plus pop que folk et renferme quelques pièces rappelant Rufus Wainwrigth ou The Arcade Fire. Bérubé y associe un son typiquement montréalais à des changements fréquents de rythme pour finalement nous livrer un excellent 4e disque qui saura, esperons-le, se faire connaître du public francophone. À noter la participation de Rick Hayworth, Dave Martel et Mike O'Brien. (Simon Maltais-Morand)

Dreamsploitation - The Soft Focus Sound of Today – From Here to There  Records
Dreamsploitation, c’est Chuck Blazevic, un compositeur et multi-instrumentiste d’Halifax qui nous propose, avec The Soft Focus Sound of Today, un mélange d’échantillons d’albums dépoussiérés et de ses propres enregistrements. C’est une ambiance mélancolique jazz qui prévaut grâce à des arrangements habiles, parfois rehaussés de voix en sourdine. Avec Dreamsploitation, on flotte sur les eaux de Four Tet ou Amon Tobin, tandis qu’on perçoit, sur The Night Everything Changed, une ressemblance à The Avalanches, quoique que cette pièce soit beaucoup moins saturée. (Eric Beaulieu)


Fall Horsie – Devil(e)Durge – Youth Club Records
Fall Horsie, c’est Justin Karas, originaire de Boston et maintenant établi à Halifax, accompagné d’un orchestre composé de batterie, alto,violon et trombone. Le tremolo dans la voix, il nous chante des mélodies de mots qui coulent bien entre eux dans une rythmique qui rappelle Joanna Newsom. Sa voix accompagne parfaitement ses compositions parfois d’orchestrales d’inspiration classique, d’autres fois minimalistes (guitare ou piano). L’album qui doit son titre aux démons qui visitaient régulièrement les rêves du compositeur pendant son écriture est somme toute excellent. (Eric Beaulieu)



Krista Muir - Accidental Railway - Indica
Un troisième album complet. Un charme. Accidental Railway, un opus très bien mené, loin d'être une mésaventure, du début à la fin. Un amalgame, une vue littérale des métropoles ayant bercées Krista Muir, à présent affranchie du pseudonyme Lederhosen Lucil. Si certaines pièces rappellent la pop débridée de Kimya Dawson, d'autres nous ramène nt directement aux fondements mélodiques de la plus que sympathique montréalaise d'adoption, où la chanson, les guitares et le ukulélé s'interrogent joliment sur la pop. (Emilie Morneau)



Compilation Made in Iceland

Des geysers eurythmiques... Bien que la musique islandaise ait une forte tradition religieuse, avec des hymnes représentant fortement le patrimoine culturel, la chanson contemporaine se taille une place de choix. L’on constate que la majorité des groupes populaires au-delà de la frontière islandaise sont orientés sur l'électro, l'électro-pop et le post-rock, l'avant-garde metal, l’instrumental et le viking metal. Associés grandement à la musique dite nordique, l’on peut compter de nombreux groupes pop-rock, comme Bang Gang, ou encore les chanteurs Bubbi Morthens, Emiliana Torrini, Megas et Björgvin Halldórsson. Beaucoup d'artistes et de groupes islandais sont connus mondialement comme Björk ou Sigur Rós. D’ailleurs la compilation Made in Iceland fait ressortir un exemplaire amalgame de ces genres islandais. La scène rock indépendante est également importante avec Sigur Rós, nous présentant la douzième pièce de l’album Made in Iceland. L’on peut d’ailleurs y entendre d’excellentes formations telles que Seabear et Òlafur Arnalds, qui furent de passage à Montréal le 16 juillet, et dont notre cher Vincent Lefebvre, des atomes crochus, a eu la chance d’assister au concert. Il n’y a pas de doute, Made in Iceland, tant eurythmique, est aussi puissant qu’un Geyser. (Catherine Bournival)


Mon Electric Bijou – Backstabber Blues – Roast Records

Même si on retrouve plusieurs instruments qui contribuent à faire de Backstabber Blues un album riche en textures, c'est la guitare qui s'impose comme âme et fil conducteur du projet. L'instrument à cordes change de peau à mesure que l'album avance, passant du rock à saveur britannique au country alternatif en nous laissant toujours croire que ces styles étaient faits pour se rencontrer. Les mélodies défilent avec une fluidité et une nonchalance qui nous emporte à la fin de l'album avant même que nous nous en rendions compte. Pas étonnant que la dernière pièce de l'album s'intitule 'Let My Guitar Do The Talking'.(Yannick Valiquette)